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François 1 & Wilmington Charter : A New Look
28 mars 2020

TERMINALE : L'ASIE DU SUD ET DE L'EST : LES ENJEUX DE LA CROISSANCE

L’Asie du Sud et de l’Est : les défis de la population et de la croissance  

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Introduction

L’Asie du Sud et de l’Est (ce qui exclut donc l’Asie centrale et la partie orientale de la Russie) concentre la majeure partie de la population mondialeavec plus de 3,8 milliards d’habitants sur 27 millions de km2. C’est aussi la partie du monde qui connaît actuellement la plus forte croissance économique Cette croissance, initialement centrée sur l’Asie de l’Est, s’est diffusée à la partie méridionale du continent. Mais les Etats d’Asie doivent faire face à de nombreux défis : maîtriser leur démographie, faire en sorte que la croissance soit bien partagée et enfin, agir en faveur de l’environnement.

PQ : Quelles sont les spécificités de la croissance de la population et des villes? Quels sont les aspects et les moteurs de la croissance économique? Quels revers la croissance présente t-elle?

I) Les Etats face aux enjeux démographiques 

A) La moitié de la population mondiale

Livre pages 362 - 365

- L’Asie du sud et de l’est abrite les deux principales puissances démographiques du monde : La Chine et l’Inde. D’après les prévisions de l’ONU, la croissance démographique de la région devrait rester soutenue jusqu’en 2030.

- Cette perspective est toutefois contrastée d’un pays à l’autre. Une grande partie de la croissance émanera de l’Asie du Sud et du Sud-Est comme les Philippines. En revanche, le Japon et les NPIA vont connaître une déclin démographique et un vieillissement de leur population. Si la population de la Chine devrait se stabiliser autour de 2025, il semble que celle de l’Inde devrait croître encore jusqu’en 2060 (pour devenir la première puissance démographique au monde).

 

De fortes disparités en Asie du Sud et de l’Est

 

Chine

Hong Kong

Inde

Japon

Corée du Sud

Malaisie

Vietnam

Myanmar

Bangladesh

Population en millions

 

1341

7

1 210

127

50

28

86

54

150

Croissance démographique en %

0.6

0.45

1.76

-0.24

0.26

1.3

1

1.08

2.056

PIB /hab en $

 

5184

34049

1389

45774

23749

8624

1498

571

700

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Indice de fécondité

 

1.78

1.06

2.62

1.2

1.15

2.67

1.86

2.26

3.09

Population de plus de 65 ans en %

9

-

5.5

25

11.4

5

5.5

5

4.7

IDH 2018

 

0.687

0.898

0.547

0.901

0.897

0.761

0.593

0.483

0.500

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : PNUD, populationdata.net, statistiques-mondiales.com

 Carte page 366

  • La répartition  de la population est également inégale : on rencontre de très fortes densités dans les plaines alluviales et les deltas, avec de très fortes densités rurales (Java compte 136 millions d'habitants et sa densité de population est de l'ordre de 1064 habitants/km²), et de gigantesques régions urbanisées (mégalopole japonaise) mais de très faibles densités dans les régions montagneuses (plateau du Tibet) ou de forêt équatoriale.
  • Le déséquilibre des sexes constitue un autre défi dont l’origine est plus socioculturelle que démographique. Il révèle l’importance accordée au fils dans les sociétés asiatiques et les limites de la politique de l’enfant unique mise en place par la Chine depuis 1979. 
  • Les explications de ce déséquilibre en Chine sont : le choix des parents (infanticide féminin ou avortement sélectif après échographie ; la surmortalité féminine liée au manque de soins) qui est lié à un héritage culturel (les garçons s’occupent de leurs parents, de la perpétuation du patrimoine et du patronyme alors que les filles passent sous l’autorité de leur belle-famille).
  •   A une moindre échelle, le problème existe aussi dans d’autres pays asiatiques, surtout en Corée du Sud et dans certaines régions indiennes (Nord-Ouest). Le déficit féminin en Asie est estimé à plus de 100 millions…

 

B) Une urbanisation très rapide

- L’Asie est entrée dans la « transition urbaine » : la population qui était dans sa très grande majorité rurale, devient citadine. Ce changement s’explique par la croissance de la population mais aussi par la modernisation des campagnes (révolution verte). Il y a en Asie 1.5 milliard d’urbains et tous les ans 40 millions d’urbains de plus. Toutefois, il y a des disparités entre les Etats : 67% d’urbains au Japon. 30% en Inde.

En Chine chaque année des millions de « mingongs » (travailleurs migrants) quittent les campagnes pour travailler dans des usines sur le littoral.  Il y a aujourd’hui 58 villes asiatiques parmi les 100 villes les plus peuplées au monde.D’immenses mégapoles se forment : Tokyo : 34 millions d’habitants.

Canton  : 25 millions d’habitants

Delhi (24 millions)

- Toutefois avec un taux d’urbanisation de 50%, la région reste l’une des moins urbanisées au monde. L’ONU prévoit un taux de 65% en 2050.

Cette urbanisation pose de nombreux enjeux en matière de planification urbaine et de société.

 

C) Les défis démographiques.

- Contrôler la natalité. En Inde, les politiques de réduction des naissances ont donné des résultats décevants en raison des réticences culturelles mais aussi de l’analphabétisme. Cette croissance incontrôlée entraine des prélèvements toujours plus importants sur les terres agricoles et l’environnement.

- Le vieillissement de la population est un autre enjeu démographique important. Prenons l’exemple du Japon :   forte baisse de la fécondité (1,4 en 2018) et allongement de l’espérance de vie (80 pour les hommes, 86 pour les femmes)  les plus de 65 ans représentent 25 % de la population   diminution de la population active,  recours nécessaire à l’immigration (travailleurs pakistanais, indiens, bangladais indonésiens sou philippins), y compris qualifiée. L’état est aussi confronté à la question du financement des retraites. (doc 2 page 369)

 ➤ Ces déséquilibres posent à terme pour les pays concernés de redoutables problèmes socio-économiques, qui préoccupent d’autant plus les états qu’ils peuvent être un frein à la croissance…

 

II) Le développement économique de l’Asie du Sud et de l’Est

 Livre pages 370 - 371

 A) Le rôle précurseur du Japon. (1950 - 1970)

- Le Japon se lance à partir de 1867 dans une modernisation accélérée : « l’ère Meiji ». Dans les années 1930s’, il se lance dans une politique impérialiste (recherche de matières premières et trop-plein démographique). L’attaque de Pearl Harbour conduit aux bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki. Le pays est en 1945 ravagé et occupé par les EU. Ils imposent une démocratie parlementaire et le démantèlement des Zaïbatsus. Durant la guerre de Corée les EU s’appuient sur la Japon avec qui ils signent un traité de paix en 1951. L’Etat a un rôle interventionniste dans la reconstruction par l’intermédiaire du MITI. Les conglomérats renaissent sous le nom de « Kereitsus » (Mitsubishi, Sony…). Les entreprises japonaises renoncent au fordisme et passent au toyotisme les usines travaillent à flux tendus et respectent les 5 zéros : zéro défaut, zéro délai, zéro stock, zéro papier, zéro panne. 

Les salariés disposent de l’emploi à vie et leur salaire progresse à l’ancienneté. En échange, ils ne font jamais grève, prennent peu de vacances et achètent japonais. Les kereitsus sont soutenus par l’Etat. Le Japon applique la théorie du « vol d’oies sauvages » (théorie de l’économiste Aka Matsu) qui prévoit que le pays se lance dans l’exportation de produits finis et fait régulièrement évoluer sa spécialisation internationale : textile, aciers, automobile, électronique et high tech (nanotechnologies ..) 

- Les NPIA de la première génération (4 Dragons : Corée du Sud, Hongkong, Singapour et Taïwan) se sont développés dans les années 1970-1980 grâce aux délocalisations et sont devenus en 40 ans des pays membres de l’OCDE.

- Ceux de la deuxième génération (Les bébés tigres : Malaisie, Indonésie, Philippines, Thailande (1980-1990).

- Dans les années 1990, viennent la Chine et l’Inde

- Depuis les années 2000 , le Cambodge, le Vietnam et dans une moindre mesure la Laos.

l’intégration à la mondialisation, entraîne le glissement des industries lourdes et de la main d’œuvre vers les industries de hautes technologies (remontée des filières), et profite surtout de l’importance des délocalisations et de la sous-traitance. Il y a donc une diffusion de la croissance à partir du Japon et des Dragons.

 

B) L’Asie de l’Est est fortement intégrée.

 Livre pages 372 - 373

- Le développement s’accompagne d’une intégration croissante comme le montre le développement des échanges intra-régionaux. La plupart sont des échanges de composants, de fournitures et de produits finis circulant entre filiales et maisons mères. Ces échanges sont le résultat de la NDIT et des accords de libre-échange qui ont été signés (Chine - ASEAN en 2010)

- Sur le plan géographique, cette intégration a donné naissance à « un corridor économique » de Singapour à Tokyo, structuré par des « noeuds » situés sur ce qui est devenu la première façade maritime mondiale. Ces noeuds sont de grands villes dotées de ports importants (Shanghai = 1er port mondial) ainsi que d’aéroports internationaux et places boursières.

- Cette intégration économique crée de fortes interdépendances. La destruction d’usines électroniques de la région de Sendai, au Japon, par le tsunami de mars 2011, a paralysé un temps toute de la filière électronique asiatique. 

 

C) L’éveil de la Chine et la montée de l’Inde

- La Chine (cf. cours d’histoire) à partir de 1979 fait le choix du capitalisme et se lance dans des réformes libérales. Elle devient l’atelier du monde avec un taux de croissance annuel de 13%. En 2010, elle devient la 2nde puissance économique mondiale. Grâce à ses excédents commerciaux, elle investit en Afrique (matières premières et land-grabbing) et dans les PIDs (nucléaire, aéroports, vignobles..). La Chine finance même le déficit des EU. Comme au Japon ou en Corée l’Etat joue un rôle majeur dans la politique économique. Depuis la crise de 2008, la Chine essaye de relancer sa croissance en développant son marché intérieur.

 - L’Inde dès 1947 fait le choix de la démocratie. Le gouvernement de Nerhu impose des droits de douanes élevés aux produits étrangers pour favoriser le développement de l’industrie nationale. Il se rapproche de l’URSS qui devient un modèle et lui fournit des machines. L’état construit de grands ports : Mumbai et Calcutta. Cependant, cette politique est un échec et en 1991, le pays qui est frappé par une grave crise financière décide de s’ouvrir à la mondialisation. Contrairement à la Chine, l’Inde se spécialise dans les services aux entreprises. Elle offre aux FTN des ingénieurs dont les salaires sont attractifs. le pays devient le premier producteur de software. La région de Bangalore devient la Silicon Valley indienne. A partir des années 2000, les principaux partenaires commerciaux de l’Inde sont : l’UE et les EU. Le processus d’ouverture permet la mise en place de ZES spécialisées dans l’électronique, l’informatique ou la joaillerie. L’Inde a également orienté, depuis les années 1990, sa politique vers l’Est (« Look East Policy »). Elle a développé des partenariats avec le Japon, l’ASEAN et la Chine. Les échanges entre ces deux pays ont été multipliés par 23 entre 2000 et 2012. Certains parlent aujourd’hui de « Chindia ». 

 

III) Les limites du développement de l’Asie du sud et de l’est.

Livre pages 374 - 375

 A) Un modèle en crise?

- De graves crises financières ont éclaté en 1990 (Japon) et en 1997 (toute l’Asie). Ces chocs de grande ampleur ont révélé la corruption des milieux politiques et économiques. Ont mis en lumière une gestion très opaque des entreprises. Le Japon a connu une croissance presque nulle pendant 20 ans. Des étrangers se sont implantés dans le pays comme Renault qui a racheté Nissan et mis un terme à l’emploi à vie. En 1997, le FMI est venu au secours des pays en crise mais à exigé des réformes profondes dans la gestion des entreprises.

- En 2008 - 2009, les économies asiatiques ont souffert de la contraction de la demande mondiale. Les pays asiatiques ont perçu leur dépendance et ont décidé d’opter pour des modèles de croissance régionaux tout en privilégiant la consommation intérieure.

 

B) Les déséquilibres socio - spatiaux sources de tension

       - La croissance économique marquée que connaissent aujourd’hui les pays asiatiques est inégale, à toutes les échelles et socialement.

- Des pays restent encore très peu développés (IDH très bas): l’Afghanistan et le Bangladesh, le Bouthan, le Cambodge, le Laos, Myanmar, le Népal et le Timor Oriental font parti des PMA. La situation de la Corée du Nord est difficile à appréhender, en raison de l’absence – ou de l’absence de fiabilité…- de statistiques officielles et de la fermeture du pays : néanmoins, après les famines des années 1990,  le fait que la Corée du Nord ait du réitérer début 2011 sa demande d’aide alimentaire internationale montre bien que sa situation reste très précaire.

- L’Asie du Sud et de l’Est se caractérise encore par l’importance de la pauvreté et de la sous-alimentation : 2.2 milliards de pauvres, dont 1.6 pour la Chine et l’Inde,  ce qui représente 70% de la population sous-alimentée dans le monde. Néanmoins les progrès sont évidents : il y a une forte diminution de l’extrême pauvreté : en Asie du Sud-Est de 79% en 1981 à 18% en 2018 et une amélioration de la sécurité alimentaire grâce aux « révolutions vertes », qui ont permis une forte augmentation de la production agricole, en partie imputée par la croissance démographique. Outre les limites environnementales et sociales  de ces révolutions vertes, des progrès restent à faire : 20% de la population est toujours sous-alimentée en Inde.

Seuls 3 pays ont un IHD élevé : Japon, Corée du Sud, Singapour. Ailleurs, il est est moyen (Chine). Souvent une petite élite capte l’essentiel des richesses, qui sont ensuite placées à l’étranger. En Chine le « parti des princes » (composé des fils des compagnons de Mao) est souvent dénoncé sur l’internet chinois pour son avidité et son train de vie luxueux. Le gonflement de la classe moyenne en Chine ne parvient pas à faire oublier ceux qui vivent dans des bidonvilles dans une pauvreté absolue.

- Sur le plan spatial, le développement concerne souvent les littoraux alors que l’intérieur est délaissé. Ex : Chine.

- Dans ce contexte, les conflits politiques et les tensions s’accentuent. De grandes manifestations ouvrières ont eu lieu au Bangladesh ou au Cambodge en (2010 - fière textile). Il existe par ailleurs des conflits frontaliers et / ou ethniques par exemple au Cachemire entre l’Inde et le Pakistan. La Chine après le génocide des Tibétains, s’attaque à d’autres minorités comme les Ouigours. 

- Enfin des questions géostratégiques sont sources de conflits: en Afghanistan avec la lutte des Occidentaux contre le terrorisme. Ce même terrorisme qui a frappé des intérêts occidentaux en Indonésie ou en Thaïlande. La question du nucléaire nord-coréen est une aussi une source de tensions régulières avec les pays asiatiques voisins et les EU.

Enfin le Chine est confrontée à des peuples qui souhaitent conserver une certaine autonomie. C’est le cas de Hong Kong ou de Taiwan.

 

C) Les dégradations environnementales : une urgence.

 - L’Asie du Sud et de l’Est est  espace de très forte vulnérabilité aux risques du fait de la pression démographique, d’une urbanisation et d’une industrialisation rapides et mal maîtrisées.

- En 1997, les Etats d’Asie (sauf le Japon) n’ont pas adhéré au protocole de Kyoto. Les populations sont longtemps restées peu attentives aux problèmes environnementaux.  Devenue en 2006, le premier pays émetteur de gaz à effet de serre, la Chine a longtemps totalement ignoré les enjeux environnementaux. Pourtant, pendant l’été 2012, deux projets industriels polluants ont été arrêtés après des manifestations populaires, parfois violentes mais qui connaissent une couverture médiatique inédite. 

- La pollution des airs, des eaux et des sols nuit à la croissance économique. De nombreux cadres étrangers refusent de se rentre dans les villes où les enfants développent des cancers du poumon et ouille faut équiper les écoles de purificateur d’air. - Croissance économique et croissance démographique se conjuguent pour accroître considérablement les tensions sur les ressources (eau, terres, minerais, hydrocarbures…) en Asie du Sud et de l’Est. Les pluies acides et une importante pollution atmosphérique affectent la région. La culture du palmier à l’huile et les besoins de l’industrie papetière ont entrainé la deforestation de l’Indonésie. Alors que le stress hydrique est de plus en plus marqué (en Chine par exemple)

- En 2016, les émissions de Dioxine de carbone représentaient 40% du total mondial. Pour disposer de ressources naturelles de plus en plus indispensables les pays asiatiques investissent à l’étranger. L’Asie apparait à la fois comme un investisseur et une cible de l’achat international de terres destinées à la production agricole. La crise alimentaire de 2008 a été le catalyseur d’un phénomène ancien, mais qui a pris aujourd’hui une ampleur inédite. Les principaux pays acquéreurs en Asie (et dans le monde) sont la Chine, le Japon et la Corée du Sud, soit par des entreprises d’état, soit par des industriels privés, mais dans le cadre de stratégies encadrées par l’état. Les principaux pays cibles en Asie sont le Cambodge, l’Indonésie et les Philippines, mais la Chine accroît surtout ses achats en Afrique. Au total quelques 2,1 millions d’ha  auraient ainsi été investis par des intérêts chinois dans le monde. Les risques sociaux et économiques pour les pays hôtes sont réels : non-respect des  droits d’usage dont disposent les populations sur les terres et les ressources qui y sont associées (pâturages, ressources forestières, eau, etc.), exclusion de certaines catégories (femmes, populations nomades), réduction de  la part des cultures vivrières dans la production locale. Des risques environnementaux sont également à prendre en compte.

- Enfin, les économies et les sociétés asiatiques sont confrontées aux catastrophes naturelles (séismes, tsunamis, volcanisme, inondations et sécheresses).

La crise a réduite les débouchés alors que la dépendance énergétique s’accroit. Les pays asiatiques doivent revoir leur modèle économique. Pour faire face à la hausse du prix de la main d’oeuvre, il est urgent de développer des industries à plus forte valeur ajoutée. Pour ce faire il faut investir massivement dans les universités et la recherche.

 

 

Conclusion : 

L’Asie du Sud et de l’Est est le futur centre de gravité du monde. La population augmente, elle s’enrichit et les perspectives de croissance restent bonnes. Cependant, les Etats, qui sont souvent autoritaires, doivent faire face à de nombreuses critiques. La société civile réclame la mise ne place d’un Etat de droit et un modèle de croissance moins pollueur. En raison des tensions internes, tous les Etats adoptent un discours nationaliste et xénophobe qui empêche toute intégration régionale et qui menace la paix. 

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